La durée de versement de l’allocation chômage est réduite de 25 % pour les demandeurs d’emploi dont le contrat de travail prend fin à compter du 1er février 2023.
La récente législation dénommée “marché du travail” a conféré au gouvernement la faculté de moduler, en fonction de l’évolution de la conjoncture économique et de l’état du marché du travail, les critères requis pour bénéficier de l’indemnité chômage ainsi que la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
Concrètement, ce mécanisme de “contracyclicité” permet au gouvernement de rendre les critères pour l’allocation plus rigides et/ou de réduire la durée d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi lorsque le marché du travail est favorable (taux de chômage inférieur à 9%). Le but est d’encourager les demandeurs d’emploi à retourner sur le marché du travail.
En conséquence, étant donné le taux de chômage actuel (7,3% au troisième trimestre 2022), un décret récent réduit de 25% la durée d’indemnisation pour les contrats de travail qui se terminent à partir du 1er février 2023. Il est important de noter que cette durée d’indemnisation ne peut pas être inférieure à 6 mois.
Notez que la durée d’indemnisation varie pour chaque demandeur d’emploi. Auparavant, la durée maximale était de 24 mois (30 mois pour les personnes âgées de 53 à 54 ans et 36 mois pour celles de plus de 55 ans). Après la réduction de 25%, la durée maximale est donc de 18 mois (23 mois pour les 53-54 ans et 27 mois pour les 55 ans et plus).
En cas d’empirement de la situation du marché du travail, les demandeurs d’emploi touchés par la réduction de la durée d’indemnisation seront éligibles à un complément pour la fin de leurs droits, annulant la réduction de 25%. Ce complément sera attribué si le taux de chômage augmente d’au moins 0,8 point sur un trimestre, ou si le taux de chômage atteint au moins 9%.